Ludovic est Black Belt Lean Six Sigma dans une ETI de 600 personnes. Il a été formé en France et a obtenu sa certification via un QCM auprès d’un organisme américain l’un des plus reconnus dans le monde Lean Six Sigma.
👉 Pourquoi ce choix ?
Parce que Ludovic est convaincu que la certification ne doit pas être délivrée par l’organisme de formation lui-même.
Pour lui, ce serait comme si une auto-école délivrait directement le permis de conduire…
Mais il reste sur sa faim.
🔍 Un QCM ne valide que des connaissances théoriques. Or le lean s’acquiert en déroulant concrètement des projets sur le terrain. En se confrontant au Gemba !
📣 Et puis si on arrêtait de dépendre des standards américains ?
En France, des experts Lean reconnus se sont regroupés autour d’une initiative ambitieuse : l’UL6S (Université Lean Six Sigma).
- Elle regroupe des praticiens expérimentés
- Elle contribue à la norme française NF X06-091
- Elle délivre des certifications en plus de 10 langues
- Et surtout : elle évalue des projets terrain, pas uniquement des QCM.
🎓 5 organismes ont choisi de faire labelliser leurs formations lean et 6 sigma par l’UL6S, et de faire certifier leurs stagiaires par un jury indépendant.
Et Ludovic ?
Il envisage désormais d’imposer à ses Yellow Belts et Green Belts :
✅ A minima, de passer l’examen de connaissance
✅ Et pour certains, de viser l’examen de compétence (rapport + soutenance)
Pourquoi ?
Parce que pour lui, le Lean ne s’apprend pas seulement en salle de formation.
Le Lean, ça se vit sur le terrain.
C’est en menant des projets, en se confrontant aux résistances, en ajustant les méthodes aux réalités du Gemba qu’on devient un vrai sensei.
💬 Et vous, comment garantissez-vous la légitimité de vos certifications Lean ?

Bonjour,
Tout à fait en accord avec l’approche de Ludovic. Comme l’in dit en France, »c’est au pied du mur… ».
Bref, pour ma part, j’estime que les gemba, gembutsu, gemjistu sont l’essence même de l’amélioration continue ou dit autrement du Lean.
Reste maintenant, pour le futur postulant à la reconnaissance, le défi de trouver avec son entreprise un projet (à minima) du niveau attendu, dans le délai attendu avec les interlocuteurs attendus et les moyens attendus… Une équation qui dès le départ n’est pas évidente à résoudre pour obtenir le graal !
Combien même, je suis en accord avec Ludovic, il faut admettre que la réalité n’est pas si évidente.
L’UL6S peut-il avoir un rôle prépondérant dans la résolution de cette équation, conseil-guidance de l’entreprise ? Soutien du potentiel stagiaire ?
Un beau programme en perspective n’est-il pas ?
Bonne réception et à bientôt.
FS